Solène, Alexis et Flavien, développeurs Pepperbay, ont suivi l’édition en ligne du Symfony Live 2021, et ils nous livrent leurs feedbacks.
Ton impression générale sur l’événement ?
Solène : Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé l’événement. Il était bien organisé, avec des conférences
enregistrées à l’avance, ce qui permettait aux intervenants de répondre au fur et à mesure à nos
questions. Il y avait tout de même un temps dédié aux questions en fin de présentation. Le petit plus était que les vidéos avaient aussi été sous-titrées ce qui permettaient de suivre sans problème les présentations qui n’étaient pas en français.
Alexis : Evènement très propre malgré le confinement, tout le monde disponible même après les conférences comme en vrai mais chacun chez nous.
Flavien : Une journée veille techno qui est passée plutôt vite. Pour regarder les conférences en ligne, découverte de l’outil Hopin plutôt concis et intuitif. Les conférenciers étaient plus que jamais accessibles puisqu’ayant été enregistrés à l’avance, ils pouvaient répondre aux questions du chat pendant la diffusion.
Le talk qui t’a marqué(e) ?
Solène : Le talk qui m’a le plus marquée et plu est le tout premier : « Boring is the new hype« . L’intervenant parlait du choix des technologies et de l’attirance des développeurs pour le nouveau. Il mettait en lumière le fait que parfois les technologies matures et « ennuyantes » (comme Symfony) pouvaient répondre à 90% des besoins, et qu’à moins d’avoir un besoin très spécifique mieux valait éviter les ajouts de technologies. Bien souvent les développeurs sont attirées par les technologies assez jeunes car il est « fun » de travailler avec et de tester une autre façon de faire ; mais selon le contexte, ce n’est pas toujours le choix le plus adapté.
Alexis : Ce qui m’a le plus marqué est le tout premier talk « Boring is the new hype » car il parle des problèmes auxquels tous les projets se confrontent, et sa vision est très proche de la mienne malgré son expérience complètement différente de la mienne (cela parlait par exemple des bons choix à faire, comme les outils, les technos, etc.).
Flavien : J’ai toujours trouvé que la documentation Symfony était trop cookbook et manquait parfois de détail. Nicolas Grekas semble être quelque peu d’accord puisqu’il est venu présenter les « trésors cachés dans Symfony« . Une liste extrêmement fournie de features méconnues allant du kernel jusqu’au twig, et toutes aussi utiles les unes que les autres.
L’info à retenir ?
Solène : Pour ma part, je trouve qu’il n’y a pas qu’une seule info à retenir. Toutes les conférences étaient intéressantes dans le sens où elles nous apprenaient de nouvelles choses.
Alexis : La symbiose qui se fait entre Symfony et Postgres afin de profiter de toutes les options que propose Postgres comme un bus de message.
Flavien : Il y a de cela un an, dans le cadre de la création d’une API pour TRADE.EASY, nous avions abandonné un POC avec API Platform au profit d’une solution DDD maison. Le framework ne répondait pas à nos problématiques spécifiques. Le voilà de retour en conférence avec un focus sur la mécanique de sérialisation, présentée par Mathias Arlaud. Une bonne occasion de se mettre à jour sur l’outil qui semble évoluer dans la bonne direction, et de conforter un choix.
Ce qui va te servir au quotidien ?
Solène : L’intervention qui va sûrement me servir au quotidien est : « Comment éviter les écueils les plus classiques en équipe Agile« . Cette intervention m’a permis de constater que notre équipe était déjà bien organisée mais qu’il pouvait rester quelques axes d’améliorations.
Alexis : Avoir plus de connaissances générales notamment sur des parties jamais utilisées pour trouver des solutions techniques pour des prochains projets. En conclusion : Hâte de voir si la solution DDD maison est plus performante que API-Platform qui avait été rejetée dans un POC, malgré le nombre d’entreprises et projets complexes qui l’utilisent déjà.
Flavien : Le projet TRADE.EASY souhaite murir en DDD et s’éloigner des dépendances techniques de Symfony+Doctrine. La plupart des outils techniques présentés est vouée au framework. Sans contexte approprié, il est difficile pour moi de projeter leur utilisation. Néanmoins, certains outils, comme les outils de test présentés par Ryan Weaver et Guillaume Loulier, sont une bonne source d’inspiration. Sans oublier Marianne Joseph-Gehnannin venue parler d’agilité. Globalement une bonne expérience.